lundi 28 mars 2011

Jusqu'où iront-ils...

... dans la manipulation et le mépris ?

dimanche 27 mars 2011

Oui oui j'arrive

J'ai commencé une douzaine de notes en brouillon ayant notamment pour sujet :

- Charleroi avec photos
- un petit tour en Val-de-Loire.... Pareil
- un excellent bouquin très instructif sur la tromperie à base d'arguments mathématiques
- ma future destination de stage que j'aimerais bien faire en devinette
- la photo la plus difficile de ma vie
- mes démêlés avec les administrations françaises, classiques mais toujours drôles/pénibles selon votre statut spectateur ou acteur.

Ca va venir.

Aujourd'hui, je voulais illustrer une réalité d'école d'ingé, en tout cas de la mienne, par une phrase reçue à l'instant par e-mail (liée au point 4 de ma liste).

Oui, j'accepte d'être votre tuteur de stage. Sachez seulement que je n'ai pas de compétences dans le domaine de votre stage.

Corollaire d'un e-mail d'il y a une semaine d'une autre prof :

Le souci est que nous sommes nombreux, au sein de [ma filière], à avoir
atteint notre maximum de tutorats pour cette année. La seule qui pourrait
encore vous "tutorer" est Mme [Y].

Le premier e-mail est de Mme Y. Et pour réponse, oui madame, je me doutais bien que c'était pas votre domaine. Mais j'ai pas le choix.

Un tuteur qui n'a pas de compétence dans mon stage mais y a personne d'autre, ça commence vraiment bien déjà. Ceci dit, lors de mon stage en Suisse, j'avais eu le même problème. Actuellement, non. Sans doute parce que le nombre d'élèves en stage en ce moment de l'année scolaire avoisine la quinzaine, comparé à la cinquantaine en été.

Je conçois bien que des problèmes de timing imposent des quotas, mais là je sens que ma tutrice va pas m'aider des masses.
Et c'est franchement agaçant.

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Facebook m'a emmerdée dès le premier jour et il continue.
Là l'ex de mon amoureux me demande comme amie.
J'aime pas trop.

jeudi 10 mars 2011

Accounting kafkaïen

Dans mon ancienne boîte c’était simple d’avoir ses sous (son salaire de stagiaire j’entends). On te donnait une bonne fois la liste des documents à refiler, tu les refilais, et hop dès le premier mois t’es crédité dans les temps (et même avant, vu que les temps en question tombaient un week-end). Et tous les mois pareil, sans rien avoir à faire.
Vous me voyez venir.
Ici… Disons-le franchement…
C’est la foire.
Alors comme toute foire, ça se déguise bien en truc bien organisé. Et le jour où je suis allée donner mon RIB à la compta je savais pas où je mettais les pieds. Elle m’a juste dit « je demande à créer ton matricule, tu recevras des feuilles à faire signer par ton chef de service et tu les ramènes ». Moi bonne poire j’ai dit OK ; même si à la vue de mon matricule, je me demande si j’en ai pas deux qui n’auraient dû être qu’un seul : un donné par l’informatique et un par la compta, qui pourraient largement être confondus.
Bon, quand j’ai reçu les papiers par e-mail, c’était joli, c’est vrai : deux feuilles Excel, respectivement « notes de frais » et « détail de primes de mission ». Je ne le savais pas encore, mais je venais de recevoir les « nouvelles feuilles » que personne ne connaissait, jusque et y compris le chef de service qui était entré dans mon bureau et à qui j’avais expliqué que j’avais reçu le document qu’il devait signer, mais que je devais d’abord parvenir à comprendre et compléter. Ben lui non plus n’a pas compris.
Le tableau de la note de frais comporte pas moins de 25 colonnes dont seulement cinq me servent à quelque chose, entre déplacements professionnels, machin chose, bidule. Et y a une colonne forfait stagiaire. Entre les identifiants cost center, la business unit (visiblement c’était pas aussi simple que le nom de mon service), j’ai dû redemander comment la remplir. L’autre feuille aussi d’ailleurs, et au final l’utilité en est modérée à mes yeux : dans les faits j’obtiens une répétition, moins détaillée, de la première.
Mais le pire, c’est sous le tableau de la première feuille, les jolis petits cadres :
- une rubrique « cashier », avec plein de références ésotériques à remplir, toujours obscure aux profanes
- une rubrique employee à signer, ça c’est facile
- pas moins de QUATRE rubriques à signatures « approved by »
- et aucune instruction à côté sur le comment remplir, non non non.
Parmi les 4, le chef de service (Approved by chef de service, si si, c’est écrit). On m’avait dit le chef de service, je lui ai donc fait signer sans poser de questions, et je suis retournée à la compta.
Pour tomber sur l’autre comptable, qui attrape la feuille, y jette un œil et me dit gentiment :
- Il manque une signature.
Ah c'est pas fini ?
Ben non... il m’explique qu’il faut au moins deux signatures sur les 4 rubriques pour que la demande soit traitée.
Bon, en dehors de la rubrique chef de service, détaillons le choix :
- [un sigle que je ne vous livre pas], totalement inconnu de moi (et après enquête de la quasi-totalité de mon service également), dont le comptable m’a donné la signification qui me laisse tout aussi perplexe que le sigle (rien d’un grade hiérarchique officiel et consigné, ça serait trop simple), surtout quand il me dit qu’il n’a aucune idée s’il y en a un dans mon service…
- un « coordinateur » : ça j’adore, ça veut tout dire… Il y a bien deux « coordinateurs » officiels dans l’administration, je les ai trouvés dans le trombi, quoi que ça puisse bien vouloir dire. Par contre, je sais même pas où ils sont, et eux ne me connaissent ni d’Eve ni d’Adam alors ça risque d’être un peu pas simple pour la signature.
- le HRM : bon ça c’est moins énigmatique comme sigle, Human Resources Manager. Le chef des RH – que j’ai jamais vu non plus, je ne connais que son assistante – n’a rien de mieux à faire que signer les paperasses de stagiaires qu’il ne connaît pas pour valider des frais dont il n’a même pas la preuve sous les yeux ?
Et parce que le comptable super occupé (ce que je conçois) a peur d’oublier la paperasse sur son bureau, il me la laisse, j’ai plus qu’à trouver la solution et la rapporter pour qu’elle parte au centre de paiement.
Et j’étais censée faire ça tous les mois.
Ca fait deux mois que je suis là, j’ai toujours ma paperasse sur les bras, et je commence à envisager sérieusement d’attendre la fin de mon stage pour tout cumuler sur une seule feuille et une seule série d’emmerdes.

Hallucinant.

Pour le moins...

Je...
Je n'ai plus de mots.