samedi 16 avril 2011

Nouveau pays

Ben tiens, je vous laisse, vous les quelques lecteurs qui commentent de temps en temps (merci à vous) deviner ma prochaine destination. Ceux qui savent sont priés de ne rien dire, et les autres peuvent jouer aussi.
On va dire qu'on change de pays, mais que malgré ça le nom de la ville n'est pas sans évoquer celui de ma ville actuelle. Du moins si on traduit dans la langue du coin.


Autre indice. Il semblerait que ce bâtiment franchement moche abrite une institution nationale.

Pour ne pas donner la solution, veuillez m'excuser de ne pas créditer l'image maintenant (je ne connais de cette ville que sa gare jusqu'ici et n'ai malheureusement jamais pris cette photo...). Ce sera corrigé au plus vite.

samedi 9 avril 2011

Système nul

Y a un truc qui me gonfle franchement dans la vie, c'est de devoir aller chez le médecin.

Déjà parce qu'en général le médecin vu que j'ai encore déménagé il me connaît pas, et j'aimerais bien, j'avoue, avoir un bon médecin qui me connaît bien, avec mes tits soucis et tout, mais en plus parce que personnellement aller chez le médecin, exposer mes symptômes, ça me gonfle. Déjà quand j'attrape la mort parce qu'on est en hiver, j'ai envie de rester dans mon lit avec une tisane chaude et un gros dodo, PAS de me sortir dans le froid, à pied le plus souvent, pour me sentir encore plus mal à la fin, creuser un peu plus le trou de la Sécu pour finalement avoir une ordonnance de Dolip et de Toplexil.

Mais ça me gonfle encore plus, je dois dire, d'aller chez un médecin quand je ne suis pas malade. Par exemple, il m'arrive 4 fois par an d'avoir besoin d'un renouvellement de contraception*.

Ca m'énerve grave.

Faire payer par la collectivité 23 euros (x4 donc, 92 euros par an, multiplié par le nombre de femmes en âge de procréer en France ça doit vite multiplier les zéros aussi) parce qu'on ne me considère comme pas assez responsable pour demander sans autorisation ma propre contraception tous les mois, et qu'il me faut l'"avis" d'un docteur diplômé, là je mets un million de guillemets parce que systématiquement l'ordonnance est faite sur demande sans me connaître... c'est vraiment ridicule.
Et les pharmaciens, quand on a lu ça (j'aurais bien aimé vous linker directement l'UFC mais l'article est en accès restreint), on se demande si c'est vraiment juste de considérer le pékin (en l'occurrence la pékine) lambda comme irresponsable et qui doit être guidé par des professionnels de la santé comme des brebis par un pasteur.

Voilà.

Fallait que je me défoule.

Et je veux toujours qu'on m'explique à quoi ça sert l'ordonnance pour un contraceptif et quelle différence ça ferait si on n'en vendait pas. Z'avez intérêt à être convaincants.

* 15 euros par mois, même pas remboursés : la seule pilule remboursée par la Sécu me file des nausées géantes.

jeudi 7 avril 2011

La question pénible

Ma branche paternelle est bretonne pur jus, la maternelle est dispersée un peu partout entre la Charente profonde et Paris ascendant Alsace pour l'essentiel, ainsi que probablement un chouïa de Limousin quelque part, préservé dans mon nom de famille*.

Je suis née dans un bled superpaumé du Berry où les sangliers rentrent sans complexe dans ta cuisine**.

J'ai habité pendant 17 ans de ma vie dans un autre bled paumé***, en Sologne celui-là, puis les deux ans qui ont suivi j'habitais à Orléans. "La" grande ville du coin.
Par la suite j'ai habité Strasbourg pendant deux ans, et j'ai laissé mon coeur dans cette ville où je vais bientôt revenir.

Et accessoirement Bâle pendant six mois et Charleroi depuis trois mois et plus pour longtemps, avant une future destination dans un nouveau pays dont je vous parle bientôt.

Du coup j'ai vraiment horreur - et ça fait trois fois que mes collègues belges me font le coup en deux jours - qu'on me demande :

"Mais d'où tu viens exactement en France ?"









* Oui, mon nom de famille est celui de ma mère. Et oui j'ai un nom de famille limousin, un prénom associé au Limousin aussi même si c'est par hasard... Je vous laisse deviner à quel point les deux passent mal en zone anglophone et germanophone et tout ce qui n'est pas francophone, c'en est désespérant.

** Authentique.

*** Mais qui a un homophone, une petite ville, dans un département limitrophe. Donc quand tu dis à ton assureur que tu habites là et que tu as eu un accident dans le bled proche de X, et que l'assureur te répond avec assurance (pardon je ne l'ai pas fait exprès) "mais non X ça n'existe pas", moi ça me fait quand même bien marrer.

-----EDIT : je n'aime vraiment pas que Blogger mette mes notes étoile en normal alors que je les veux smallest. Ca gâche mon style, mais spa ma faute...

mercredi 6 avril 2011

Most difficult photography EVER

C'était au boulot, il y a environ deux mois.


Celle-là je sais même pas comment j'ai réussi à la prendre, parce que ça ressemble vraiment mais en rien à ce que ça aurait dû représenter* (à savoir, ce que représente la dernière photo de cet article). Ca ressemble à rien tout court d'ailleurs... Mais je la garde parce que je pense pas être capable de réussir ce dégradé de couleur même si je le voulais !

Je connais suffisamment de bases de photo pour me débrouiller là-dedans avec mon petit APN compact pourtant. Je sais notamment me servir du mode macro pour les fleurs, les plantes, les champignons, tout ce qui se photographie de près.

Cette fois l'objectif, c'était du sable.


Déjà ça c'est pas franchement easy. Même le mode macro a ses limites ! J'ai jamais vu de mise au point à faire plus difficile que celle-là, et la lumière de mon bureau était à pleurer (le néon juste au dessous de mon bureau, et l'ombre que vous voyez, c'est ma main en haut pour limiter les reflets, et celle de l'appareil en bas. Caramba, encore raté**.

Mais le défi restait à venir.

Du sable fluorescent sous lumière ultraviolette***.

Il fallait tenir cette fichue lampe dans la main gauche, bien au-dessus du sable, sans me la mettre dans les noeils parce que c'est franchement dangereux, et photographier (donc) de côté.

J'ai dû prendre une centaine de photos (dont 70 total foirées et 29 floues) pour arriver à ce résultat tout juste potable.

En version grande, c'est encore flou... Mais sinon, si si, je vous jure que le groupe de grains de droite est plus jaune que celui de gauche ! Et on devine vaguement la lampe UV dans le coin supérieur gauche, la ptite ligne bleue là...

Franchement décourageant...

Photoshop est mon ami pour le rapport de stage, hein.

* En cherchant bien, il est possible qu'il s'agisse de la petite lumière que mon appareil émet en mode je sais plus quoi qui se soit reflété sur la coque plastique de la lampe.

** Mais elle demeure la moins loupée du tas.

*** Ici, ce sont des zircons. Blancs ou roses sous lumière naturelle, ils deviennent jaunes sous lampe UV.