mercredi 29 février 2012

Petites rébellions

*PLOUF*

Hier, j'ai fait tomber mon téléphone mobile dans l'eau.
C'est bête, hein. Et malheureux. Surtout quand l'après-midi se passe à un long voyage et le lendemain matin à un entretien téléphonique.

Après la bonne dose de stress du coup de fil :

- emprunter et recharger le portable perdu-puis-retrouvé de ma maman chez qui je suis maintenant, essayer de mettre ma carte SIM et réaliser que le portable est simlocké. Sur pas-mon-opérateur, bien sûr, sinon c'est pas drôle. Je hais immensément et profondément cette sale manie des opérateurs de verrouiller des téléphones sur leurs cartes. C'est pourquoi mon téléphone à moi est toujours toujours un téléphone acheté comptant, sans forfait, payé cash et sans verrou.

- emmener tout le bazar en boutique pour m'entendre dire qu'ils n'ont pas de codes en magasin et qu'il faut  appeler le service client. Je rappelle que selon toute logique, mon téléphone ne fonctionne justement pas. J'ai failli me faire virer du magasin pour ça.

- réfléchir à l'adoption d'un smartphone, coller le vendeur d'Auchan en l'interrogeant sur son modèle Samsung Galaxy au point qu'il a fini par me proposer de mettre à jour le processeur (va falloir que tu m'expliques comment tu mets à jour le matériel sans démonter la bête).

- rentrer à la maison, appeler le service client, puis laisser tomber parce que la procédure est clairement le plus pénible possible, pour un téléphone Music TV incapable, d'après ce qu'on m'a dit, de sonner correctement et audiblement (un comble quand même)

- lire plein de tests de smartphones (à mon dernier changement en septembre 2009 on sortait encore des téléphones pas smart... aujourd'hui, non.), plein de critiques, s'embrouiller, en avoir marre et finir avec l'impression que franchement les fonctions de base de ces téléphones ça a l'air franchement pas trop assuré - j'oublie tout le temps de recharger, alors tous les jours...

- finir par commander ça sur Amazon.


Acheter, à l'époque du téléphone-ordinateur-gadget (honnêtement l'usage que j'aurais au quotidien d'un smartphone ne vaut pas son prix...), la préhistoire du téléphone à 18 euros 40, ça a quelque chose d'assez jouissif niveau rébellion. J'ai pas encore décidé si ce n'était que temporaire. Ça dépendra essentiellement de la suite du coup de téléphone de ce matin...

29 février, journée pénible.
Et j'ai plus de portable avant lundi. Ça va me rafraîchir, ça aussi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire