mercredi 1 décembre 2010

Steuer

Financièrement encore plus que météorologiquement, ça craint, décembre.
Le mois d'achat des cadeaux, déjà j'ai tout acheté en moins d'une semaine, à l'exception d'un truc pour ma cousine qui est une pure colle tous les ans.
J'étais contente aujourd'hui pourtant, je suis encore assez nettement dans le positif. J'en ai profité pour commander un joli pépin pour remplacer ma ruine (2 euros dans la boutique du même nom).

Et là, j'ouvre le Netvibes, avec un article de Rue89.

Celui-là.

...

Pheuque. J'avais oublié. Ah oui, cette chose, parvenue chez ma mère l'année dernière en décembre avec une adresse tellement fantaisiste* que je me demande encore comment elle est arrivée. Là elle est déjà là, chez mon copain. Boum. On va partager 270 euros, à payer avant le 15.

Et j'ai oublié de les prévoir au budget. Fin des dépenses décrétée le premier du mois, ça doit être un record.

Mais j'ai déjà ma vengeance.
Au premier janvier je n'aurai aucune résidence, ni en France ni en Suisse (je serai partie) ni en Belgique (pas encore arrivée). Vivent les cartons posés chez chéri et maman on va dire.
Donc pas de taxe en 2011.
Héhé.

* Celle de mon logement, différente, était correcte. Pour ceux qui me diront que j'aurais dû contester rapport à l'inexactitude des infos.

(*) Histoire de labo

Ça faisait déjà quelques jours que j'étais sur cet échantillon présent en grande quantité dans le frigo pour tester ma méthode dessus. Un composé biologique d'un type un peu particulier, comparé à ceux testés avant qui étaient plus classiques.
Et ça ne marchait pas. J'avais des résultats complètement fantaisistes à côté de ma théorie, donc j'ai supposé que la méthode fonctionnait mal pour ces composés.
Je m'appuyais sur le rapport de stage de la stagiaire d'avant moi, qui comportait une partie sur ces composés particuliers. Elle ne mentionnait pas les références du machin, mais ses résultats chiffrés y figuraient.
Y avait un piège : contrairement à ce que je croyais, ainsi que ma tutrice, la stagiaire n'avait PAS traité ce composé-là, mais un autre arrivé un peu avant au labo, dans son rapport. Toutes mes données de départ étaient fausses.
Avec les rapports internes dans les pattes avec les bonnes références dessus, j'ai refait tous mes calculs et ça s'est ajusté comme par miracle dis donc.
A se taper la tête contre les murs, ce genre de bêtises.

(**) Histoire de lecture

Je lisais ici une histoire de polysilane.
Arrivée à la phrase
"Si vous ne savez pas ce qu'est le polysilane, vous avez bien de la chance.",
je ne savais pas, mais en bonne chimiste qui connaît bien ce produit et ses dérivés (des détails ? Le tétraméthylsilane est l'étalon interne le plus couramment utilisé en résonance magnétique nucléaire 1H et 13C. Z'êtes contents de savoir ça hein ?) , je me suis dit
"oué ça doit être un polymère à base de silicium"
(je suis pas polymériste alors j'en sais rien, une bête pareille doit bien exister quelque part mais je suis pas sûre que ça puisse servir à quelque chose)
Je trouvais déjà ça curieux vu l'auteur, et encore plus après la phrase suivante :
Qui n'a pas terminé sa nuit le pyjama rouge vif et sentant la fraise et le lait caillé ne sait pas ce qu'est la véritable cruauté de la vie.
Ne voyant pas bien comment un polymère de silice pourrait faire des taches rouges sur un pyjama, j'ai commencé à trouver ça bizarre. Du coup j'ai cherché sur Google.
Ben en fait le polysilane c'est ça.
Quelle idée de lui donner un nom pareil, franchement... Moi ça me dirait pas des masses d'avaler un polymère de silicium.
Mon métier me perdra.

1 commentaire: