samedi 17 septembre 2011

Garder un chien de sa chienne...

... contre son école.

Oui je vous parlerai de Karlsruhe un jour, c'est promis. Quand j'aurai le temps de prendre des photos du château, de son parc ou de Marktplatz.

J'aimerais bien avoir le temps de les prendre moi-même ces photos mais je n'y arrive pas... Je me suis habituée à ce rythme infernal de transports (rien que ça ça ferait un post entier, les transports Strasbourg-Karlsruhe).

Bref.

Là je commence à recevoir des mails de l'école, et je me dis que bon sang j'ai pas envie d'y retourner pour tout un tas de raisons...

1. Langues vivantes.

L'un de mes projets, cette année, c'était d'apprendre l'espagnol à l'école.
Quand j'étais en première année, outre l'anglais et l'allemand obligatoire, mon école proposait des cours facultatifs d'une troisième langue, à des niveaux débutant ou moyen : espagnol donc, mais aussi chinois, japonais et russe.
A l'époque, j'avais choisi de tenter le russe, considérant que si besoin était je pouvais toujours apprendre l'espagnol seule, ce qui aurait été clairement plus facile que l'inverse... En pratique, notre prof était un papy très charmant, très cultivé, qui nous a beaucoup parlé Russie et culture en général mais malheureusement pas assez de la langue, si bien qu'à la sortie de l'année j'avais déjà oublié comment dire merci. A la fin de l'année, dû à des mauvais résultats de partiels et tout un tas de soucis, j'ai décidé de ne pas continuer.

Digression commence ici.

En partant en césure, j'ai repris un peu mes cours de langues. Chez moi, y a un tas de méthodes et de bouquins de langues qui s'entassent :
- une méthode d'italien, un bouquin et quelques CDs, qui m'avait séduite parce que c'était le seul faux-débutant qu'on pouvait trouver. Mouarf, elle était pas terrible.
- Rattrapage récent avec Harrap's italien méthode intégrale, vraiment bien, on peut travailler avec juste le bouquin pour sept euros. Mais elle commence à être super difficile à trouver celle-là avec l'audio, même si moi je m'en passe bien.
- deux autres de portugais, la méthode Assimil, trouvée en premier et que j'ai trouvée extrêmement décevante (approche instinctive de la langue plus que vraiment systématique, ne me convient pas du tout), et la méthode Harrap's, achetée avant l'italien et assez convaincante également.
- quelques bouquins de grammaire et de vocabulaire en anglais et en allemand, qui ont déjà un certain âge et me servaient à préparer soit les concours, soit des devoirs sur des sujets assez précis.
- deux petits bouquins Harrap's que je trouve super (allemand et espagnol, payés une misère),
- la méthode d'espagnol Assimil achetée il y a deux ans pour mon copain et que j'ai récupérée... Pas entamée après la déception lusophone.
- et un bouquin de russe "Le russe à votre rythme", premier d'une série de trois tomes. Pour un bouquin chopé à la sauvette pour pas cher, c'est vraiment une surprise agréable. La méthode est efficace, je retiens pas mal ce que j'apprends, et Dieu sait que c'est moins évident pour du russe que de l'italien.
Le second et le dernier de cette liste servent à m'occuper pendant les longs trajets en train vers l'Allemagne et retour.

Fin de digression.

Bref, en rentrant à l'école en novembre, vu que mes résultats se sont améliorés en deuxième année, j'avais dans l'idée de passer en cours d'espagnol niveau débutant.

Jeudi, la responsable du département de langues qui se réveille et pense aux troisième année, qui leur demande de s'inscrire pour lundi... Et là, espagnol, disponible seulement au niveau avancé.
Quelle déception !

2. Année césure

Bon sang que je suis contente d'être passée avant cette bêtise !
On va commencer par là : pour délivrer le titre d'Ingénieur reconnu par l'état, comme la mienne, une école doit recevoir périodiquement l'approbation de la Commission des Titres d'Ingénieur ou CTI, qui vient régulièrement discuter le bout de gras, approuver ça, et critiquer ci.

Et ils aiment pas que les élèves interrompent leurs études pour aller en stage.
Je vous refais ce que j'ai posté sur FB, ça sera plus simple.


Non mais nul. Les nouveaux, j'ai mal pour vous. Surtout pour ceux qui vont rentrer super nombreux à l'école en 2012.
(En plus ceux qui font une césure parce qu'ils ne trouvent pas de stage plus court, ça existe aussi... On les laisse dans les choux ?)

3. Leur nouvelle invention : les parcours transverses

CTI again (en partie)...
A l'école, à partir de la deuxième année, on est répartis en 4 filières qu'on va appeler 1, 2, 3 et 4, assez différentes entre elles et ne menant pas vers les mêmes métiers.
Ils veulent créer maintenant des parcours transverses A, B, C et D, assez différents entre eux également. Et veulent que les élèves de chaque filière se répartissent équitablement entre les 4 transverses.

En pratique on peut prévoir que :
- La totalité de la filière 2 veut aller en parcours transverse B (très peu préféreront A et aucun C et D)
- La filière 1 (la mienne) voudra aller en B (que je veux) ou D, peut-être A.
- Pour 3 et 4, c'est un peu moins évident entre A, C et D.

Les trucs qui me fâchent, c'est que :
- On nous annonce début juin 2011 notre éventuelle sélection sur les notes. Sur des examens que la moitié d'entre nous ont passés en juin 2010 sans être au courant qu'il y aurait peut-être sélection dessus, moi y compris, et les autres en juin 2011, en sachant eux. Déjà ça s'annonce bien comme sélection. Surtout que clairement j'ai fait deux stages sur trois axés sur B en césure, et j'aimerais bien que ça soit pris en compte ça aussi !
- L'administration va nous tasser au nom de la pluralité des filières dans des trucs qui ne nous disent rien, alors que si on ne s'en mêlait pas je pense que ça se serait réparti assez naturellement sur les 4 transverses, avec peut-être un petit engorgement chez B.
- Les élèves dans la transverse X pourront être dispensés du ou des cours Y de leur filière pour éviter les doublons... Ca ça me fâche pas, j'attends de voir les exams mais je pense que ça va rigoler.

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