mardi 26 juin 2012

Mais euh ?

Juste un mot rapide pour vous montrer la dernière pub de l'Union Européenne (je sais pas exactement d'où c'est sorti mais clairement d'une tête qui n'a rien à faire là-haut)...

Vidéo.

(Je pourrais l'insérer mais je n'arrive pas à supporter l'idée de mettre du vomi comme ça sur mon blog !)

J'ai qu'une question après ça :

Mais qu'est-ce qui leur est passé par la tête pour concevoir, regarder, valider cette chose ?

Je vais redécorer mon labo en boîte de nuit, tiens !
Avec que de la chimie (probablement une branche assez spectaculaire de la science mais très très loin d'en constituer l'intégralité !) et deux trois autres images à la volée pour faire genre "ah mais y a d'autres choses !".
Avec des fumées, des liquides qui sautent et des explosions :) (c'est juste les trois ennemis n°1 du travail en labo de chimie) bleus et roses, bien entendu !
Avec des boîtes de Petri toutes rouges (ça ressemble à rien... à part que l'agar-agar a bouffé de la cochenille)
Avec du vernis à ongles (hé ben j'espère qu'il y avait pas d'acétone dans les vapeurs de tout à l'heure, parce qu'autrement, vu que t'as pas de ces gants en latex ultrapassexy ta french manucure va prendre cher), plein de pinceaux (de gloss ?) de rouge à lèvres, de poudre (ah oui y a que la cosmétique dans la vie)...
Avec sandales et jupes courtes (ce qu'en pratique, en chimie, on ne fait pas... vaut mieux que ça soit les fringues qui prennent les éventuelles saloperies plutôt que la peau) ;

Avec que des mecs aux manips, les filles font potiche pour leur plaisir des yeux (on sent que l'émetteur a bien compris le message déjà). (Ah non on en voit fugitivement une au tableau, au milieu)
Avec des molécules et des atomes pas trop compliqués (l'eau et l'hydrogène, waouh)
Avec des lunettes de labo à ma taille, méga(pas)branchées, bien transparentes (en pratique ça me tombe du nez, je vois mal au travers et c'est souvent très inconfortable !)

Dites-moi que c'est un poisson d'avril pour le premier juillet.

jeudi 14 juin 2012

Docteur ?

Je suis dans la cité des Ducs de Bretagne depuis deux mois et demi, mais je n'ai pas vraiment le coeur à parler de la ville aujourd'hui. Non pas que je l'aime pas, au contraire. J'avais tenté d'y rester un peu pour faire une thèse. En vain.

Déjà, j'avais pas spécialement l'intention de faire une thèse : l'année dernière je m'étais renseignée auprès d'un labo de Strasbourg pour un master recherche, et le labo m'avait un peu refroidie sur la question. Mais là j'avais trouvé un super sujet, dans un labo très bien équipé et avec des gens qui avaient l'air sympas. Sauf que j'ai pas été retenue. Déception.

Et j'ai laissé passer la date pour un autre sujet potentiellement intéressant. Dommage.

Et là, paf. Une place dans ma boîte (d'ailleurs, je suis tellement habituée à l'anglais "position" que je le place même en français alors que ça veut rien dire...).

J'aime bien mon stage, je m'entends bien avec mes collègues et mes chefs. Vraiment. Très intéressant, impliqué, tout ça (même si bon, la boîte utilise des stagiaires à répétition pour tourner depuis plusieurs années, ça j'aime pas trop). Mais la thèse est dans l'unité d'à côté (aucune chance qu'on en ouvre une dans la mienne... déjà une ouverte l'an passé), et franchement les impressions que j'en ai sont vraiment moins bonnes.
Après c'est des impressions. Si ça se trouve c'est le sujet du siècle. Mais j'ai même pas envie de faire les démarches pour un labo qui me motive pas tant que ça.

En discuter avec mon chef à moi, pourquoi pas, mais c'est encore un peu tôt dans le stage pour être sûre de son opinion à mon propos.

D'un autre côté également, j'ai toujours eu envie de faire mes études à l'étranger. La prépa m'ayant bien verrouillée en France jusqu'à Bac+5, c'était compliqué. Mais là, peut-être...

Sauf que quand je vois la paperasse à faire, le bazar que ça sera de créer son propre projet si on ne répond pas à une offre de financement, quand j'imagine les entretiens à justifier mes notes dans la moyenne mais pas mirobolantes, mon absence de master recherche malgré ma multitude de stages, mon manque d'envie de rempiler direct pour trois ans après quatre ans quasi sans décrocher, mon envie encore plus petite de passer des entretiens dans plusieurs langues différentes... ça me tue déjà avant d'avoir commencé.

C'est dur les fins d'études. Rempiler ou non ?

mercredi 29 février 2012

Petites rébellions

*PLOUF*

Hier, j'ai fait tomber mon téléphone mobile dans l'eau.
C'est bête, hein. Et malheureux. Surtout quand l'après-midi se passe à un long voyage et le lendemain matin à un entretien téléphonique.

Après la bonne dose de stress du coup de fil :

- emprunter et recharger le portable perdu-puis-retrouvé de ma maman chez qui je suis maintenant, essayer de mettre ma carte SIM et réaliser que le portable est simlocké. Sur pas-mon-opérateur, bien sûr, sinon c'est pas drôle. Je hais immensément et profondément cette sale manie des opérateurs de verrouiller des téléphones sur leurs cartes. C'est pourquoi mon téléphone à moi est toujours toujours un téléphone acheté comptant, sans forfait, payé cash et sans verrou.

- emmener tout le bazar en boutique pour m'entendre dire qu'ils n'ont pas de codes en magasin et qu'il faut  appeler le service client. Je rappelle que selon toute logique, mon téléphone ne fonctionne justement pas. J'ai failli me faire virer du magasin pour ça.

- réfléchir à l'adoption d'un smartphone, coller le vendeur d'Auchan en l'interrogeant sur son modèle Samsung Galaxy au point qu'il a fini par me proposer de mettre à jour le processeur (va falloir que tu m'expliques comment tu mets à jour le matériel sans démonter la bête).

- rentrer à la maison, appeler le service client, puis laisser tomber parce que la procédure est clairement le plus pénible possible, pour un téléphone Music TV incapable, d'après ce qu'on m'a dit, de sonner correctement et audiblement (un comble quand même)

- lire plein de tests de smartphones (à mon dernier changement en septembre 2009 on sortait encore des téléphones pas smart... aujourd'hui, non.), plein de critiques, s'embrouiller, en avoir marre et finir avec l'impression que franchement les fonctions de base de ces téléphones ça a l'air franchement pas trop assuré - j'oublie tout le temps de recharger, alors tous les jours...

- finir par commander ça sur Amazon.


Acheter, à l'époque du téléphone-ordinateur-gadget (honnêtement l'usage que j'aurais au quotidien d'un smartphone ne vaut pas son prix...), la préhistoire du téléphone à 18 euros 40, ça a quelque chose d'assez jouissif niveau rébellion. J'ai pas encore décidé si ce n'était que temporaire. Ça dépendra essentiellement de la suite du coup de téléphone de ce matin...

29 février, journée pénible.
Et j'ai plus de portable avant lundi. Ça va me rafraîchir, ça aussi.

samedi 18 février 2012

Cadeau...

... de Bismarck.  Je vais me contenter de répondre aux questions, mais j'ai trop la migraine pour propager le virus.


1) Qu'y a-t-il sous votre lit?
Tout et n'importe quoi ! De manière permanente, le rechange de draps. De manière provisoire, tout ce que je pose sur le lit, sur la table voisine ou qui finit par en tomber (que celui qui s'est marré derrière pendant que j'écrivais regarde sous son lit un peu, il y trouvera peut-être le guide qu'il m'accuse d'avoir fauché depuis un an.)

2) Quel est le dernier film que vous ayez vu au cinéma?
Sherlock Holmes 2. Et vu la fréquence où je vais au ciné, t'as de la chance que je m'en rappelle encore. Pas mal, mais j'ai préféré le premier.



3) Robe, jupe ou pantalon?
Pantalon. Jean même, quasi en permanence. Les jupes sont réservées aux belles journées d'été à la campagne, et les robes... Je dois en avoir une seule, une robe de plage.

4) Avez-vous déjà des projets pour cet été?
Vu comment ça se présente, en stage, comme les trois étés précédents... Je sais pas si la boîte me prévoit des vacances.

5) Que faites-vous quand vous êtes seul(e) pour la soirée?

C'est la norme, en ce qui me concerne... et ça change selon mon humeur. Et selon mes devoirs à faire. En ce moment, je regarde des vieilles saisons de séries que j'aime bien, avec des sous-titrages dans un tas de langues différentes (essentiellement espagnol, allemand quand il est disponible... comme si je devais passer ma Goethe-Prüfung dans 5 jours, hein). Ou je dors pour calmer mes migraines, aussi.

6) Avez-vous une table de nuit? Si non, par quoi la remplacez-vous?

Non, j'ai une commode haute d'un mètre quarante. Depuis 9 mois ça rend le snoozage du réveil le matin super pas facile d'ailleurs. 

7) Combien d'en.fants vouliez avoir quand vous aviez douze ans?

Aucune idée ! Je ne pensais probablement pas à la question à l'époque...

8) Sucré ou salé?

Les deux... Je n'ai pas de préférence.

9) Comment choisissez-vous les livres que vous achetez?

Ahah, comment t'as mis dans le mille. Justement, si quelqu'un a une méthode fiable pour l'achat des bouquins, je suis preneuse. Parce que des fois je me retrouve avec des trucs que je sais même pas comment ils sont arrivés chez moi. Les conseils des autres, le plus souvent, ça marche pas. Les critiques des revues/journaux, encore pire. L'impulsion, très aléatoire.* 

10) Quelqu'un a-t-il pensé à vous pour la Saint-Valentin?

Yep. Belle surprise de dîner dans mon resto préféré (merci mon coeur).

11) Que feriez-vous avec 750000 euros (que vous auriez trouvé dans un faux plafond...)?

Acheter une maison, payer mon permis, acheter une voiture, voyager beaucoup. Et faire tous les restos étoilés de France, probablement.


Me fais pas rêver, c'est pas sympa.


* Edit du lendemain. Du coup ça m'a fait penser que j'avais vraiment plus grand-chose à lire; et j'ai fait une commande de thrillers sur Amazon. Basé sur un blog littéraire. On verra bien...

dimanche 22 janvier 2012

La malhonnêteté intellectuelle...

... au bout d'un moment, ça fatigue.

Celle-là par exemple, à propos de la facture des RTT en retard des personnels médicaux (600 millions d'euros).
Les 35 heures, "qu'est-ce que ça a désorganisé l'hôpital !", a continué le ministre [Xavier Bertrand], invité du "Grand Rendez-vous" d'Europe 1, i-Télé et Le Parisien-Aujourd'hui en France. "C'était une inconséquence sans pareil" de la part des socialistes, a insisté Xavier Bertrand.

C'est ça. Gardons tous nos chômeurs, faisons travailler les autres plus que nécessaire pour gagner correctement sa vie, ne recrutons surtout pas davantage dans des objectifs de rentabilité immédiate, et quand les coûts retardés font surface profitons-en pour tacler le camp d'en face.

Pourquoi je leur prête encore attention ?

dimanche 8 janvier 2012

Dilemmes

Je n'ai jamais été très douée pour les souhaits de nouvelle année, aussi je me contenterai de dire bonne année, bonne santé et all the best à vous lecteurs.

En ce qui me concerne l'année 2012 commence par un choix difficile. J'ai un stage de fin d'études à faire, que j'espérais trouver en Alsace et que pour finir je ne trouve pas en Alsace mais à :
- Nantes,
- Montpellier,
- Bordeaux.

Oui 3 propositions. Et je devais prendre ma décision pour choisir l'une d'elles avant-hier.
C'est toujours pas fait. J'y arrive pas.

Je ne connais aucune des 3 villes, les sujets sont tous différents et tous intéressants, les salaires sont comparables (le minimum légal que comment je vais vivre avec ça c'est une vraie inquiétude, mine de rien), et la distance avec Strasbourg aussi (énorme).

Donc faudrait que je me décide pour ce soir, et je ne sais toujours pas quel est le meilleur choix à faire.

Par là-dessus, sur cette recherche de stage j'ai atteint un taux de réponse de compétition (j'ai dû faire entre 15 et 20 candidatures, seulement deux sont restées sans réponse), mais rien en Alsace, ni en Suisse. Pas de chance, peut-être la Suisse en octobre.
Ou ailleurs si j'ai une proposition de thèse sympa.

En fait j'en ai marre de déménager. Plus jeune de 3 ans je n'avais qu'une envie, bouger tout le temps et voir le monde, mais pendant un an et demi à vadrouiller dans 4 pays d'Europe, je me rends compte qu'avoir un foyer stable pendant un certain temps, avec les cartons bien loin, c'est bien aussi. Y a pas mal de choses dans mon appart qui sont rangées dans des cartons en prévision du prochain appart. Ca me tue.

Donc, voilà, où vais-je dans trois mois ?
Si vous connaissez les villes, n'hésitez pas, les commentaires sont là :)

dimanche 11 décembre 2011

Effet "fond crêpe" pour un gâteau aux pommes

Je sais pas bien comment j'y arrive mais c'est assez intéressant... Plus léger qu'une pâte à tarte !

Donc pour la deuxième fois aujourd'hui, j'ai fait une espèce de flan aux pommes, avec le même résultat.
La recette vient de . Je mets juste moins de sucre, deux fois moins de lait, trois pommes au lieu de quatre, de l'extrait naturel de vanille à la place du sucre vanillé, et de la manzana à la place du rhum que je n'ai pas.
Sinon, ça consiste effectivement à verser l'appareil à pâte dans le plat à four.

Et donc, les deux fois, le fond ressemble à une crêpe.  Assez épaisse (3 mm environ) et franchement bonne, recouverte d'une espèce de crème aux oeufs avec des pommes dedans. J'ai tendance à imaginer que la farine retombe au fond qui cuit à l'étouffée.

Photo la prochaine fois, le démoulage est trop compliqué.

Ca ressemble un peu à la photo du site, en moins cuit, et en vachement plus bazar. :)