vendredi 21 janvier 2011

Des coutumes culinaires

Lundi, en faisant les courses dans mon supermarché habituel, j'avais super envie de me cuisiner des lentilles. J'ai donc tourné dans le magasin à la recherche de la matière première. Logique.
Trois fois le tour du magasin avec le reste de mes courses. Avant de les trouver au-dessus de ma tête et des sauces industrielles à riz. Une seule marque, pas comme le riz et les nouilles justement, y en a profusion.

Bon, le résultat de la cuisine est assez secondaire (à améliorer : j'ai pas cuit dans assez d'eau et j'ai oublié les lardons et la saucisse convenait pas et blablabla)

Le truc intéressant, c'est quand je me suis ramenée avec mon plat cuisiné aujourd'hui au boulot, ma tutrice, belge, m'a fait une remarque du genre : "ça c'est un truc que j'ai jamais cuisiné les lentilles, c'est très français, pas dans les habitudes belges".

... J'aurais jamais imaginé toute seule que cuisiner un plat de lentilles constituait un gallicisme culinaire.

Vous saviez, vous ?

En tout cas ça expliquait assez bien mes errances de supermarché...

Lundi je me ramène avec une carbonnade, tiens.
(J'ai intérêt à apprendre vite...)

jeudi 20 janvier 2011

Solution - Camping bruxellois

Solution à la devinette orientation d'un précédent billet.

Je vous la présente en schéma, ça sera plus clair...


La route ultra-droite qui change de nom et reprend son nom initial plus loin, fallait y penser, surtout nous, pauvres Français paumés ! Un Bruxellois nous a expliqué que c'était une histoire de quartiers. On n'a même pas dormi dans ce camping au final, on s'est avachis à 4 en travers d'un lit une place. Bonjour les dégâts dans le dos.

mercredi 19 janvier 2011

La suite

Bon ben je recherche mon troisième stage.
Et je commence à ressentir de plus en plus terriblement, non pas le mal du pays même si au niveau des conséquences ça revient au même, mais le manque d'un chez moi.
J'en ai marre de nomader, voilà. Sans mes affaires, sans me sentir à la maison simplement, et sans mon chéri aussi. Et sans le permis de conduire, ce qui peut empêcher de bien en profiter (j'ai pris plus ou moins la décision de ne recommencer à nomader qu'avec le permis, on dirait)...
Là par exemple, j'ai reçu un coup de fil d'une ingénieure d'une filiale d'une grosse boîte française implantée en Alsace, bon, pas Strasbourg mais toujours l'Alsace. Ca m'aurait bien plu a priori, et elle m'a dit que c'était OK, que je devais donner ma réponse à moi bientôt, et m'a exposé le projet.
Et il ne me dit rien. Vraiment, mais alors vraiment pas motivée pour ça, c'est pas franchement ce que je recherche.

Ceci dit, plusieurs possibilités pour le futur :
- si je ne trouve rien d'autre, je serai bien obligée d'accepter. Mais ça n'ira pas tout seul. Sauf que si ça se trouve ça sera bien...
- si je trouve autre chose en Alsace, à Strasbourg de préférence, super. Mais j'y compte pas.
- si je trouve autre chose ailleurs, je pense que la chance va encore faire en sorte que ça soit super loin et je suis tellement, tellement KO psychologiquement, que je suis pas sûre d'en profiter voire de le supporter... et ça va être le gros dilemme. Déjà quand je vois le boxon que ça a été de trouver un appart en Belgique, j'imagine en Autriche ou en Italie*. Là par exemple j'ai sous les yeux le détail d'un projet envoyé à l'école. Super intéressant à mes yeux. Mais à côté de cette distance, en Belgique je suis vraiment à côté de l'Alsace en comparaison. J'ose pas postuler.

Idiote.

Et du coup je flâne, je regarde les possibilités : trop loin, pas le bon domaine mais tout près c'est sûr et puis est-ce qu'il acceptera que 4 mois, celui-là peut-être pas mal mais j'ai intérêt à sacrément réviser mon allemand si par hasard je peux l'intéresser surtout pour 4 mois vu qu'ils ont jamais eu personne de l'école et hasard² il a un projet intéressant pour moi, celui-là il nous connaît à l'école, je pense qu'il acceptera que 4 mois et c'est pas super loin de Stras mais faut qu'il ait un truc je suis pas sûre d'être motivée pour retourner là-bas...

Compliqué.

OK c'est le bazar, donc je résume. Il faudrait, idéalement :
- 4 mois** pas plus,
- en Alsace ou tout près, de préférence à Strasbourg même,
- qu'il ait un projet,
- que le projet m'intéresse,
- et que je l'intéresse moi-même.

Spa gagné... Même si c'est plus facile pour moi après un CV un peu étoffé que pour les petits de première année qui cherchent désespérément un mois de stage ouvrier/technicien intéressant près de chez eux.

Et j'ai la flemme ce soir. Tellement pas motivée que rien que l'idée d'écrire une lettre de motivation ça me fait rigoler justement.

Pourvu que ça aille mieux très vite.

* On se contentera d'imaginer, je n'y ai pas (encore) postulé. C'était pour donner une idée.

**matériellement, 6 mois je peux, mais j'aimerais bien profiter de cette occasion d'avoir des vacances. Et ceux qui me diront "t'avais qu'à faire le minimum syndical et faire deux fois six mois" je les mange, ça tombe bien j'ai pas dîné ce soir. D'ailleurs je vais commencer par ce con de clavier qui m'a fait fourcher et tout effacer (et retaper, donc, bravo) tout ce qui suivait le N de syndical alors que je venais de finir ma phrase. Nan mé.

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Du coup au lieu de faire ma productive j'ai regardé des vieilles vidéos (ma tante m'avait prêté un DVD plein de ses vidéos) de Florence Foresti dans On a tout essayé. J'y repense depuis plusieurs jours parce que y a un mec dans le service d'à côté qui me fait grave penser à Ruquier, un jour je vais fourcher je vais l'appeler ou parler de lui en disant Laurent. Tiens, en voilà une : je crois que c'était sa première dans ce personnage... Et ne pas louper la politicienne, je crois que c'est le meilleur...

lundi 17 janvier 2011

Réseaux

Je suis en année de stage, comme une partie non négligeable de ma promo : certains par choix, dont moi, et un certain nombre qui n'ont pas réussi à trouver des stages de 4 mois obligatoires et ont dû se rabattre sur six mois au moins. Par contre, au contraire de la majorité, je ferai pas un ou deux stages : l'idée était d'en faire trois, dans trois domaines différents, avec des machines différentes, des environnements différents, des missions différentes.

Alors ce que je fais comme études, déjà : je suis en école d'ingénieur chimiste, me spécialisant en chimie analytique ; concrètement, dans notre filière, on a des cours sur les bases de plein de domaines différents (j'ai vu la chimie atmosphérique, la radiochimie, un peu de biologie, des choses comme ça), les propriétés de la matière (extraction liquide-liquide, complexation des métaux, que sais-je), des techniques d'analyse (chromatographie et spectrométrie de masse, séparation avec des membranes...), and so on.

Mais bon, les cours ça fait pas tout, j'ai passé du temps en labo, plein. Dans une moindre mesure, je vous parlais de croissants il y a déjà un moment (ça donne pas envie d'en manger les processus d'extraction, ça tombe bien je suis pas du tout viennoiseries) au labo de l'école. Puis y a donc les stages, un an.

Ca, c'est le genre de cursus où normalement, tu évites de te fermer des portes : tu peux aller un peu partout.

J'ai passé six mois à Bâle, dans l'industrie pharmaceutique. Y a deux compagnies principalement, je vous laisse choisir laquelle c'était... Et donc là-bas, j'avais une mission particulière à faire, étudier des protéines particulières et mettre au point une méthode de détection de ces protéines impliquant un appareil mal connu du labo. C'est une façon de dire incomplète et même un peu faussée, mais bon. Chromatographie et spectrométrie de masse donc.

Là je suis en Belgique, plutôt dans l'industrie lourde, pour 4 mois. Je dois mettre en place un protocole d'analyse systématique à tout le département analyse, et donc comparer toutes les méthodes dont dispose le labo pour tel ou tel truc à faire, et donc apprendre à connaître chaque bestiole qu'il y a au labo. Super intéressant à mes yeux.

Mais je ne reste que 4 mois, resteront donc deux mois obligatoires à faire entre mai et octobre, du coup ça sera plutôt 3 ou 4 mois. J'envoie donc des candidatures dans ce sens, dans deux domaines essentiellement : agro-alimentaire et environnement.
Ca part de temps en temps, on verra bien où ça finira : j'avoue ne pas trop craindre de ne pas trouver, je vous expliquerai pourquoi.
Là par exemple, je devrais préparer une candidature en anglais, mais j'ai la flemme grave. Et j'en ai une autre en allemand, dont j'attends une correction par un vrai germanophone. J'évite certaines boîtes, Gald*erma notamment, qui demande sur ses annonces un mouton à cinq pattes, même pour un stage ! Et en général celle qui poste en annonces 5 stages par semaine, ça me dit rien...

Bref, les stages, comment ça fonctionne ? Ben faut pas se leurrer, ce qui marche le mieux, c'est le carnet d'adresses de l'école. Version candidatures spontanées via un fichier géant, version annonces transmises par les boîtes à l'administration ou aux professeurs. Ca paie bien, et assez peu d'élèves, sans doute les plus expérimentés et les plus brillants de la promo, sortent de ce schéma.

Résultat, j'ai eu mon stage de Bâle via une fille de la promo d'avant moi qui transmettait une annonce de son service à toute la filière (mais ils m'ont choisie moi, héhé), et l'actuel, j'ai été repérée à un forum - à ce moment j'ignorais totalement qu'ils connaissaient si bien mon école, même si je suis la première de cette filière à venir.

D'ailleurs en passant ça m'énerve pas mal les RH sur les forums qui te disent de postuler sur le site, par courrier ou par pigeon voyageur. Comme c'est rigide. Et à quoi ça sert le forum, à prendre des contacts ? Ben pas pour tout le monde.

Alors que j'ai répondu à plein d'annonces, j'ai fait plein de candidatures ailleurs... Ben c'était pas bien probant, hein. Taux de réponses assez misérable, bien que quelques sympas, et toutes négatives. Ah si quand même, mon CV est toujours sur la base de données de certaines boîtes. Je dois pas être douée (ou alors c'est pareil, ils recrutent sur réseau et je n'en faisais pas partie pour le coup).

Du coup, pour le prochain je ne stresse pas trop, j'avoue : je trouverai sans doute. En-dehors du réseau ou pas, ça j'en sais rien.
Mais merci les anciens :)

Bref, tout ça me confirme que quand je chercherai quelque chose de plus stable, ces entreprises seront peut-être plus frileuses et que du coup ça sera loin d'être si simple... et du coup, je ne ferai pas la difficile si l'embauche est hors de France, voire loin de l'Europe.

Et pour être tout à fait honnête, cet article est un peu un travail d'argumentation face à certains qui sont plus frileux que moi à ce sujet. Je ne nomme personne.

jeudi 13 janvier 2011

L.

Marrant, l'autre jour je postais un message sur un certain réseau social, avec les questions à propos de mes contacts avec mes amis restés sur place quand je déménageais.

Et là aujourd'hui, j'ai reçu un SMS de bonne année de L.

L. était une camarade de classe de seconde. Elle et moi, ainsi qu'une autre fille (D.) avec qui je Skype de temps en temps encore aujourd'hui, on formait une petite bande de trois copines proches. Mais tout est allé de travers quand mon ami d'enfance K. s'en est mêlé.

Je connaissais K. depuis deux ans, on s'était rencontrés au collège. Il adore encore raconter que la première fois qu'il m'avait parlé, un an avant qu'on devienne amis, il m'a demandé ce qu'avait ma mère (j'étais fille de prof, et elle est restée hospitalisée pour un certain temps à l'époque), et vu qu'il était environ le cinquantième en deux jours, j'ai pas été forcément la plus diplomate du monde.

Il se trouve que K. est un type hyper sympa et incroyablement attirant. Gay, aussi (bien qu'il ne m'ait fait son coming out que beaucoup plus tard, je le soupçonnais). Perso, il n'était pas mon style, et quand je l'ai connu il était assez volage, je préférais l'avoir comme ami que comme amoureux.

Le déclencheur, c'est que K. est parti en 1ere littéraire avec mes deux copines, et, jeu des amis d'amis, ils sont devenus amis justement. Moi j'étais en scientifique, un peu en retrait, avec d'autres de nos copains.

Et le vrai problème, c'est que D. s'est rapprochée de K. un peu trop au goût de L. qui en était tombée amoureuse. C'est affreux, on dirait que je raconte une série TV, mais je vous jure que c'est un instantané de lycée tout ce qu'il y a de plus réel... Je vous épargnerai les torsions psychologiques invraisemblables pour arriver à cette conclusion un peu inattendue : une fracture, au final, entre L. et D. d'une part, K. d'autre part. Et moi au milieu.

Pour D. et K., pas d'histoire amoureuse bien sûr. Ou si peu. Aujourd'hui, je crois que la véritable histoire, c'était que K. avait besoin de se confier et a fait son coming out à D. et qu'ils en sont devenus plus proches, l'effet des secrets partagés, et peut-être qu'il avait des doutes et que blablabla. Mais il ne m'a rien dit à ce moment à moi... il m'a dit une fois qu'il avait bien plus peur de me choquer moi que D., j'ignore si c'est vrai, mais si c'est le cas j'ignore si je dois être flattée ou froissée du manque d'ouverture d'esprit qu'il avait l'air de m'attribuer.

Mais ça n'a pas vraiment d'importance, et je ne lui poserais jamais la question. Je crois que c'est un moment de sa vie qu'il préfèrerait oublier.

Et là, en terminale, j'ai attendu avec impatience le bac que tout le monde fasse sa vie ailleurs et que j'arrête ce conflit permanent de "qui tu préfères ?". D'un seul côté la question... celui des deux filles.

Et là également, deux petites choses désagréables se sont passées à peu près en même temps, qui n'ont fait qu'accentuer mon malaise.

Événement 1. Moi, à l'extérieur, genre un an avant, j'avais rencontré V., qui était simplement un ami. Je l'aimais bien. Je leur en ai parlé quelquefois. Et là, j'apprends de je sais plus qui que faute de photo ou preuve de ce genre, les trois avaient pensé que j'avais affabulé à propos de son existence. Jusqu'à envoyer des faux SMS d'un numéro imaginaire aussi, bien sûr ? D'où c'est venu ? Je l'ignore. Chacun disait que c'était un autre. (Je ne dirai pas ce que je crois, vu que je ne sais pas...). En tout cas ça ne m'a pas plu du tout...

Événement 2. L. sortait - enfin, vivait une relation ambigue avec fort caractère "mon coeur balance entre lui et K." - avec un mec de son auto-école depuis un petit moment. Et un jour, elle m'a raconté qu'elle avait envoyé par erreur un texto à K. destiné à son mec en "ayant inversé les numéros dans son répertoire, chaque numéro au mauvais nom". Bien sûr pas de chance, pas innocent le texto, il parlait de son indécision entre les deux, blablabla. J'en reviens toujours pas aujourd'hui d'avoir été prise pour une telle idiote avec autant de calme. Aujourd'hui, je lui aurais ri au nez sans pouvoir me retenir ! Et K., évidemment, n'a pas été plus dupe que moi du message "mauvais numéro sorry" qui a immédiatement suivi.

Bref, je me suis demandé si la mythomanie était vraiment là où on disait qu'elle était !

Le bac est arrivé dans un climat tendu, on l'a tous eu, et on s'est séparés. J'ai toujours de très bonnes relations avec K., rien n'a changé, sauf qu'on ne se voyait plus tous les jours, ce qui n'était pas rien... et avec D. et L. j'ai réussi à maintenir une relation amicale.

On s'est revues en février de la première année après le bac, pour la première - et la dernière, au final - fois depuis la terminale. A cette époque, je sortais avec un Suisse, que je devais aller voir juste après cette journée ensemble, en Suisse donc. L'histoire s'annonçait magique, et elle a éclaté comme une jolie bulle de savon irisée, et j'en suis sortie brisée en deux.

Et L. a insisté pour que je lui parle de la rupture, que je lui raconte. Je n'ai pas voulu le faire, pas envie de remuer le couteau dans la plaie alors que j'étais au bord de la dépression. Elle se rendait bien compte de ce que ça me faisait, j'en suis sûre.

Comme j'étais en prépa, avec elle comme avec les autres, les contacts se sont espacés. C'est sans doute pour ça que ce n'est qu'un an après encore, en emménageant à Strasbourg et en commençant à peine et avec circonspection une relation avec mon chéri actuel, que j'ai reçu sa carte postale. Une carte pleine de cœurs autour d'un endroit qui évoque très clairement le prénom de mon ex-amoureux. J'en aurais pleuré. Derrière le tangible d'une carte écrite d'un ton guilleret et sympa, c'était cruel !

Et là j'ai acquis beaucoup de circonspection.
D. et moi avons déménagé, changé de lieu, de vie. Je crois que L. est toujours chez ses parents, toujours là-bas.

Aujourd'hui, on en est là. Je discute avec D. de temps en temps sur Skype à propos de nos vies actuelles, en ne parlant que très peu du lycée, et de temps en temps, je reçois des SMS de L. me demandant des nouvelles, auxquels je réponds plus ou moins évasivement, sauf qu'elle ne reçoit que très mal ses SMS donc je les envoie plusieurs fois, et des fois j'oublie de les renvoyer alors la conversation s'arrête là et je me fais engueuler la fois d'après parce que je réponds pas, et des fois j'oublie pas et là elle finit invariablement par me demander des nouvelles de K., vu en quels termes ils se sont vus pour la dernière fois, ça devient malsain...

Et à un moment le texto passe pas, ou j'oublie carrément de répondre, et on recommence... J'ai essayé son adresse mail, elle ne fonctionne plus, et je n'ai pas envie de la confronter au téléphone directement... La dernière fois, elle m'a fait un questionnaire super précis pour savoir si le numéro de téléphone était toujours le mien, en me demandant par exemple le nom de code de K. qu'on utilisait en parlant de lui de ce qu'elle ne voulait pas qu'il sache, et je me suis trompée, j'ai confondu avec le diminutif qu'elle utilise dans les SMS, et elle m'a répondu un truc du genre "je doute que c'est vraiment toi là !".

Et là aujourd'hui ça va recommencer.

... Je lui dis quoi ?


(Je sais déjà que la réponse est RIEN étant donné que ce sale con de Proximus Belgique m'interdit d'envoyer des SMS de mon téléphone français. Mais bon, c'est un entraînement pour le prochain. Et faudrait que je demande à D. si elle reçoit des SMS, elle aussi, même si c'est peu probable du grand Nord où elle est en Erasmus maintenant !)

mardi 11 janvier 2011

Et si on pocqu*ait un peu ?

Poc*quer, ou plus exactement "PoCq*uer" (l'étoile, c'est juste une mesure anti-google), c'est un mot inventé (non, aucun rapport avec le poker) pour désigner une mode sur un forum que je fréquentais à une époque qui me paraît loin loin loin mais ne remonte finalement qu'à il y a 4 ans...

PoC*quer, ça voulait dire "jouer à PoC" [péocé], PoC signifiant simplement "Pour ou Contre". Un jeu assez idiot et très perte de temps, mais qui distrayait bien, une chaîne de "pour un contre [tout et n'importe quoi] ?" et de leurs réponses (accompagnées de justifications tout aussi loufoques le plus souvent), et une autre question et ainsi de suite. Je trouve ça super mignon le verbe poc*quer, y a ceux qui disaient "pouro*ucontrer" (pareil pour l'étoile), c'est d'un moche ! Bref, j'ai toujours bien aimé le verbe et je vais le garder.

Et là par exemple je PoCq*ue, façon blog.

Pour :
- c'est bien pour discuter avec ses amis éloignés (j'en ai tout de même quelques-uns vu que je déménage tout le temps) un peu plus souvent que je ne le fais
- et pour avoir des news un peu plus souvent et moins me paumer
- et pour que des gens que tu avais perdu de vue te retrouvent ou que tu les retrouves...
- j'ai toujours bien aimé les réseaux importants, plus efficaces qu'une multitude de petits...
- je raconte déjà plein de trucs sur moi ici, alors le secret, mouarf...
- mesure de sécurité : ce serait plus difficile pour quelqu'un d'autre de faucher mon identité...

Contre :
- ça semble devenir le "truc" indispensable pour tout le monde, super à la mode, et du coup son succès est exponentiel, et moi j'ai un peu l'esprit de contradiction,
- l'entreprise qui gère ça a un peu trop tendance à se croire tout-permis et faire n'importe quoi sur la confidentialité et la préservation des données,
- ça peut provoquer des sacrés soucis avec ton employeur (ça va du con qui raconte n'importe quoi en propos publics, pas moi hein, à juste le chef qui va te faire la gueule ou mal te noter parce que tu n'en veux pas en contact), et quand mon futur employeur m'y cherchera j'aimerais bien qu'il se retrouve le bec dans l'eau...
- j'ai pas la possibilité (ou alors je l'ai pas vue) de jauger comment je peux limiter les diffusions, garder des trucs secrets etc. avant de choisir l'option Pour. Rien que la page d'inscription, avec un lien censé être d'information, quand tu cliques dessus ça te répond "faut être connecté pour lire cette page". Un comble !
- je n'y aurais pas tant de contacts que ça, ce qui est toujours socialement embarrassant apparemment,
- ça casserait le mur que je m'efforce de maintenir entre ma vie virtuelle et ma vie réelle, (par exemple, je ne donne pas à ma famille ni mes amis en vrai, à l'exception de quelques-uns, la moindre info sur l'existence de ce blog) et même entre les différents pans de ma vie réelle, si j'ai des contacts de différents horizons, et ça ne me plaît pas forcément,
- j'ai toujours prétendu être absolument contre et j'ai pas envie de perdre ma crédibilité...

Mmmmh, ça fait encore beaucoup de contre en fait...

Et vous les gens ? Je suppose que vous avez compris, sinon y a un tag pour aider...
Alors, pour ou contre ?

------------MUSIC-------

Un peu de Western music ?

samedi 8 janvier 2011

Courant électrique

Vers minuit et demi, j'étais encore debout, en train de blablater ici sur Shabadabada et Deezer, à venir. J'étais seule dans la maison louée à 4, l'un n'étant pas encore revenu de vacances, les deux autres étant partis en week-end. Je me réjouissais de pouvoir investir les lieux ce week-end (cuisiiiiine !).

Et là,
*PAF*
coupure de courant.

Premier réflexe, regarder dehors s'il y a de la lumière, pour voir si c'est maison ou quartier. Pas de lumière de ma fenêtre, mais à cette heure ça veut plus dire grand-chose. Ah marde, si, une fenêtre avec de la lumière, en face dans la rue.

A l'exception du chauffage, qui n'est pas électrique et en plus il fait relativement doux, ça partait mal. Y a un congélateur, notamment. Aie aie aie. J'avais pas, mais alors pas DU TOUT, pensé à vérifier la position du tableau électrique à mon arrivée. Et j'ai pas le numéro de tel de mes colocs.

Je me traîne à la cave (du deuxième étage, alors que les escaliers sont ultra dangereux et raides), à la recherche du tableau, avec mon portable comme unique lampe de poche. Pas trouvé. De mieux en mieux, je me vois déjà démarrer la coloc en fanfare en expliquant aux trois autres que j'ai pas réussi à sauver leur bouffe congelée, ils vont me détester.

Joker : appeler mon chéri, qui a vu la maison et sans doute repéré ce que j'ai loupé. Bien vu : le compteur était dans un recoin au-dessus de l'interrupteur de l'escalier, trop haut pour mes yeux.

Raté : j'ai beau jouer avec le disjoncteur, rien, rien rien.
Je ne sais plus quoi faire, je décide de me coucher et me lever très tôt demain pour examiner le problème. Je laisse l'interrupteur de ma chambre en position allumée pour être réveillée dès le retour de l'électricité.

Banco. Elle est revenue après trois quarts d'heure de coupure au total. Ça devait être quand même dehors (il y a beaucoup de vent, j'entends rugir du dernier étage). Ouf l'adrénaline qui redescend. Je pense que c'est marqué au fer rouge dans ma tête : connaître à chaque déménagement TOUT ce qu'il faut savoir pour éviter de prolonger la coupure, du changement des plombs au numéro du technicien local.

La seule chose qui sépare la civilisation du chaos, c'est deux jours sans électricité.

Héhé, tu l'as dit coco.

vendredi 7 janvier 2011

Quand on réapprend à lire une carte...

Et je disais hier que je me sentais paumée : pauvre idiote, je pense que j'ai encore rien vu !

Je savais déjà que se repérer en Belgique c'était pas toujours de la tarte. Une fois en covoiturage à Bruxelles avec 4 copains (2006, ça date), on a cherché un camping chaussée de X. On a mis trois heures à le trouver.

On est arrivés à chaussée de X sans trop de mal, une route bien large bien droite, et on a commencé à la longer pour chercher le n°120*. 400, 398, oué faut la prendre dans ce sens-là, on fonce (enfin pas trop, je crois qu'en plus elle était pavée, ouyouyouye). Et on continue à surveiller les numéros du côté pair de la rue, 350... 304, 302, 300, une intersection, on continue tout droit... 70.

...
Hum.

Notre 120 s'est-il volatilisé dans la stratosphère intersidérale de l'intersection ?

Ben non.

Tiens, devinette pour les quelques-uns qui lisent en cette période de l'année : pouvez-vous imaginer la solution du problème** ? Réponse dans quelques jours.

*******

Maintenant à Charleroi, ce souvenir se réveille douloureusement.

Déjà, avec le site des transports en commun pour me repérer, ça a commencé, et fort. C'est marqué sur mon bail que j'habite à Charleroi et pas dans les communes d'à côté. Et quand je rentre Rue X, Charleroi pour avoir un itinéraire, ça me sort quelque chose du genre :
Adresse inconnue. Vouliez-vous parler de :
- Rue X - Montignies sur Sambre ?
- Rue X - Gilly ?
- Rue X - Lodelinsart ?

...
GN.
Bon, j'ai quand même réussi à dire laquelle des trois il attendait, vu que j'habite juste à côté de la proche banlieue en question.

Et au bout d'un moment, pour me repérer because la carte des transports en commun est un peu incomplète, Google Maps... Et je tombe sur des trucs du genre :

Pratique, ça aussi ! Je crois que la rue du nord est à Jumet et celle du sud est à Gilly ou quelque chose comme ça... Mais bon, vu que ma proprio et les transports en commun arrivent déjà pas à se mettre d'accord sur le bled ou se trouve ma maison, ça doit pas être évident tous les jours !

Bon en France ça existe aussi (hein mon amour, la rue des magasins, ça te rappelle de bons souvenirs*** !), mais pas si près quand même !

* j'invente les numéros, j'ai pas tant de mémoire que ça...

** Perdez pas votre temps avec mauvaise vision, mauvaise lecture, etc. Rien de tel. Malheureusement.

*** Adresse où on devait aller, qui nous a été donnée à la poste de Schiltigheim. Je la connaissais à Strasbourg, cette rue, mais pas de centre de tri dedans. Et pour cause : la bonne rue et son centre de tri était à Bischheim, bled voisin de Schiltigheim...


EDIT

La vraie, la bonne solution.
A pied.
21-22 mn calculées par Google Maps contre 18 pour le meilleur itinéraire de bus. 2 km gratuits.
Faudrait toujours commencer par là.

*va se cacher*

jeudi 6 janvier 2011

Télégramme

Arrivée en Belgique hier STOP
Ville a vraiment une drôle d'allure, je me suis jamais autant paumée ici STOP
Trouvé un appart STOP enfin une chambre géante en coloc avec trois mecs plutôt sympas STOP
Dû faire plein de courses STOP
Bien triste d'avoir dû laisser repartir mon chéri STOP
Mais ça va mieux STOP
Dois apprendre demain à apprivoiser les transports en commun de cette ville STOP
Pleut à torrents et vente à déraciner la maison, ça craint STOP

Crevée la pov' fille... Va glandouiller pendant trois jours avant de commencer lundi, promis !

dimanche 2 janvier 2011

En travaux


Petits soins de beauté pour le blog, que je reportais depuis longtemps. On va essayer de changer de look pour 2011 un peu :) On évitera de parler de l'autre blog chimiste où je n'ai plus posté depuis des mois, ouin. Ceci dit je m'y remettrai, pas impossible que je repasse des concours en France, ça me fera réviser (dépendra pas mal du contexte économique l'année de mon diplôme, 2012 donc).

Notamment, mise à jour des liens avec un peu de rangement. Ca va prendre pas mal de temps ! J'espère que ça vous ira, perso j'aime pas quand c'est le bazar dans les menus (et j'ai pas (encore) trouvé comment faire pour mettre les indications [fr], [en], etc. en italique, donc tant pis !).


Donc c'est le chantier, faut pas s'étonner...

samedi 1 janvier 2011

Best wishes...

... for 2011 !

C'est ainsi qu'a commencé ma seule et unique carte de vœux de l'année, à destination de l'Ontario.
Alors pour vous, j'ai choisi de reprendre la formule.

Alors 2011, vue du début, elle s'annonce comment ? Risquons quelques essais, d'abord personnels.

- Nomade : je pars en Belgique la semaine prochaine, jusqu'en avril, et je dois être de retour à Strasbourg fin octobre pour ma dernière année d'école. Entre les deux ? Je ne sais pas encore... On verra !

- Travailleuse : eh oui, va falloir faire ses stages, et trouver les autres ! Lettres de motivations et CV, ça me manquait pas... Mais ça valait le coup, la Belgique va être super intéressante à ce niveau, avec des appareils que je n'ai jamais vus ou pas vus depuis longtemps (diffraction par rayons X, ICP-AES, microsonde de Castaing) et des analytes qui m'ont toujours plu, mais que je connais essentiellement théoriquement, et de façon simplifiée (les minéraux). Ca changera de la Suisse, de ses protéines et sa spectrométrie de masse. Et pour les derniers mois, un retour à l'école, ça risque de faire bizarre...

- Gourmande : comme les précédentes ! Mais on va tenter de cuisiner un peu plus diététique... Le problème à ce niveau, c'est que mon nomadisme ne me réussit pas trop, je me sens un peu privée de mon matériel et de ma cuisine, du coup, je cuisine plus mal et mange plus mal...

- Sportive, on va essayer. Je suis en train de voir toute ma famille, sous l'action combinée de l'appétit moyen du ver de terre, du Weight Watchers et de la reprise de la clope, flotter dans leurs fringues et finir par peser en-dessous de 45-50 kg. De mon côté, rapport au point précédent, j'ai pris du poids au contraire, et je commence à trouver agaçant d'être perçue comme la bouboule de la famille (bien que, non, maman, tes anciennes fringues taille 42 ne me VONT PAS, faut pas exagérer non plus, et je trouve ça un peu mortifiant quand même*). Pour les sports, l'aquagym faisait du bien, la natation aussi, même marcher régulièrement ça m'irait ! Sinon j'aimerais bien faire un peu de muscu douce, et reprendre la voile et/ou pratiquer un art martial (mais je vous dirai pas lequel, je vous laisserai deviner) .

- Internaute : j'ai découvert plein de nouveaux blogs à lire, que je stocke dans un coin en attendant d'avoir le temps. Là je dévore avec plaisir les archives de Dr. CaSo, qui me faisaient de l'œil depuis plusieurs mois mais j'avais pas le temps, peur de perdre le fil avant d'avoir un peu "fait connaissance" avec l'auteur... Et le milieu universitaire, le Canada, bon sang y a des choses qui me parlent !

- Pleine de livres en général : pas plus tard que tout à l'heure, face à la question : "Et t'as lu quoi depuis le temps ?" je me suis sentie un peu bête ! Pas grand-chose de nouveau, honnêtement, beaucoup de relectures et quelques daubes, pour tout dire... Je lisais essentiellement les journaux en Suisse, plus que des livres ! J'ai découvert Veit Heinichen (j'aime pas trop) et Anne Holt (pas mal, mais j'ai toujours l'impression qu'elle finit en queue de poisson) cette année... Ah si, j'ai redécouvert Mercedes Lackey avant, ça fait au moins un.

- Linguistique : je vais l'apprendre ce portugais un jour ? RIEN fichu depuis octobre, trop fatiguée, pas le temps !

Et publiquement:

- Politique, sans aucun doute. En France déjà, et on entendra sûrement parler aussi des US, avec toutes ces élections de 2010. Pour la politique belge, il y aura sûrement aussi beaucoup à raconter... Politique et tous les débats, les confrontations qu'il y aura avec ça, ça devrait pas mal pimenter l'année publique...

- Froide. On va en baver, d'après la météo, et vu la façon dont ça commence...

Voilà, tout ce qui me vient pour ce billet de nouvel an.

Que la nouvelle année soit excellente pour vous et ceux que vous aimez aussi !

(J'ai jamais été très douée pour la formulation des souhaits, moi)

* Que, par pitié, mesdames taille 42 et plus ne le prennent pas mal. C'est juste que visiblement, au-dessus de 36 je dois vraiment lui paraître grosse, y a plus de distinction, et moi je fais encore et toujours du 38, et sûrement pas du 42. En-dessous du mètre soixante, j'apprécierais d'y rester.