mardi 15 juin 2010

Stress

Ca y est, il est là. Et bien installé le sagouin, pour quinze jours si je compte bien. Après c'est soit la joie, soit la grave, grave déception.
Justifier
Deux ans en école déjà, avec ses cours, ses semaines de labo, ses demi-journées à mélanger l'anglais et l'allemand. Et ses partiels. A chaque fin de semestre.

J'en profite d'ailleurs pour dénoncer un grand mensonge. On dit tout le temps aux futurs prépas, ouais la prépa c'est dur, mais après t'as les trois ans d'école peinard.
Mensonge, mensonge, mensonge. J'ai jamais autant galéré en prépa que maintenant. En cours de semestre je travaille moins bien, aucun contrôle continu sur les cours magistraux, qui sont trop bruyants ou pas assez structurés, je peine, sérieusement.

Et là donc, ce sont les partiels. Onze, et encore, on en a fait trois en cours de semestre. Sept finis, quatre restent. Y en a un demain.

Le problème avec les partiels, c'est la grande surprise des résultats à la fin. Au premier semestre, je suis sortie de X confiante, oué celui-là c'est bon j'aurai la moyenne (de 12 ici ! c'est ça qui est dur, 10 j'y arrive bien, je serais plutôt entre 11 et 12), et de Y deux jours plus tard super agacée : arrivée en retard cause bus, copie super brouillon, rien de satisfaisant, cata cata. Bilan : 5 points de plus sur Y.
Soyons réalistes, il y a toujours plus de déceptions. Une de mes copies m'ayant vraiment déçue, j'ai demandé à la voir. Osons une analogie : quand tu comprends que tu devais mettre du blé dans ta machine à pain alors que tu y as mis du maïs, ben t'as pas le bon pain à la sortie, logique. -2 au moins pour pas avoir pigé l'énoncé (logique, mais quand même ambigu), très énervant.
Bref, autant dire qu'il ne faut pas compter sur les pronostics.
En première année, je suis passée au rattrapage. Problème : il n'y en a pas en deuxième année, on n'a pas de droit à l'erreur.
Et vraiment pas, cette année plus que les autres. Si je repique, je peux pas faire mon stage parfait, je peux pas partir pour Bâle, et ça, je crois que j'en serais malade. Et savoir les résultats deux jours avant de commencer, ben c'est dur dur...

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