jeudi 24 février 2011

Deuxième année, deuxième édition

Un nouveau petit mot aujourd'hui.

Pour parler rapidement des Restos du Coeur et de leur opération Un blog, un article, dix repas. J'avais vu le mail dans ma boîte mais ça m'était sorti de la tête, merci au billet de Titch pour la piqûre de rappel. J'aime beaucoup l'histoire racontée d'ailleurs.

En réaction à son billet, un truc qui me plaît beaucoup pour l'apprentissage des légumes, c'est celui-là : limite je voudrais des enfants tout de suite pour l'expérimenter.

Sinon, ça fait bien écho à un billet que j'ai lu aujourd'hui, le billet en lui-même n'a que peu d'importance, ça concernait les OGM, ce qui a déclenché un débat dans les commentaires assez classique, mais selon un pro-OGM les OGM pourraient permettre de nourrir dix milliards de personnes.

Sur le coup ça m'a fait marrer.

Scoop les cocos : la production actuelle est suffisante pour nourrir la population actuelle. C'est pas parce qu'on produit pas assez que les gens ont faim. C'est notamment parce qu'on s'amuse avec le prix de leurs denrées.

J'aimerais rappeler aux dirigeants du monde un principe simple que tout le monde semble avoir oublié : l'économie devrait être au service du peuple, et pas le contraire. Nous vivons dans un monde où le peuple est au service de l'économie, qui est elle-même au service de quelques-uns. Et spéculer sur le prix du blé, ben ça va pas avec ce principe, c'est tout.

Un mot parce que ça a envie de sortir.
On est en crise, votre système globalisé, aseptisé, fondé sur le sable meuble que constituent les causes des variations de la Bourse de Paris, de Tokyo ou de Tombouctou (ah non, euh en Afrique ils sont pas assez entrés dans l'histoire pour avoir ça, j'avais oublié... haha, quand on voit les évènements actuels, on en reparlera de l'histoire...) risque de s'écrouler, un mot de trop d'un bonhomme un peu connu et hop le cours de bourse d'une entreprise chute de 10%, 25000 milliards de dollars de valeurs (ça me fait rire ce mot) se sont volatilisés en quelques semaines en 2008, bah oui ils reposaient sur du vent, et ça étonne encore ?
J'aimerais bien, vraiment bien. Que les entreprises se retirent de la Bourse et reviennent à l'investissement de base, normal, simple, qui marchait pas si mal, si ? Qu'elles le fassent toutes et rien ne survivra. Que la société tourne le dos à Wall Street une bonne fois pour toutes. Qu'il s'écroule, votre système qui asservit le peuple au lieu de le servir. On n'a pas besoin de lui. Qu'il s'écroule, on s'en relèvera, tous je l'espère, peut-être pas, mais toujours davantage que ceux qui vont tomber sous ses coups dans les décennies qui viennent.

Ceux-là, ils sont partout, et pas qu'en Afrique : ils sont aussi en France. Et vu qu'ils ont plein de soucis d'argent, ben notamment, ils ont faim.

Je n'ai que des mots pour vous aujourd'hui, pour mes courses à partager c'est compromis de l'étranger... Dix repas c'est peu de chose, mais mieux que rien... Participez les gens, autant que vous le pouvez !

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